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COMPTE-RENDU DU RECENSEMENT 2019 DE LA RACE GAULOISE DOREE

Fin 2018, après plusieurs mois de recherches afin de recenser les éleveurs et détenteurs de la race Gauloise, j’ai pu établir une première liste de personnes qui par passion de l’animal, œuvre à leur échelle, à la sauvegarde d’un patrimoine unique de notre Pays : la génétique de notre plus ancienne race de volaille fermière, mais également de l’animal qui, connu de tout le peuple français, connu comme mascotte ou comme symbole. Fier, et cela peut se comprendre de posséder, de reproduire et de partager ce patrimoine vivant, le coq Gaulois.


Je reviens cette année auprès de vous, après encore une fois quelques mois de recherches et de suivis, afin de vous exposer les chiffres encourageant de la sauvegarde de cet animal chargé d’histoire.

C’est toujours avec beaucoup de plaisir, que je vais écrire ces quelques lignes, qui pour certains d’entre vous, vous permettes de suivre « l’actualité » que je tente de préserver autour de cette race.

C’est sans rappeler, que je ne suis pas seul dans cette aventure que je souhaite pérenne. Chaque échanges, messages, mails, discours, articles, ou passages télévisés, sont des éléments indispensables à la prolifération des données que je recueille.


Depuis près d’un an et demi, j’ai multiplié les messages, multiplié les appels auprès de journalistes, multiplié la volonté de faire connaitre la race Gauloise. Certes, je ne suis

pas bon narrateur et je ne suis pas toujours à l’aise avec l’oral, mais je m’améliore et je prends peu à peu de l’assurance afin de porter à bien cette mission d’animateur de la race Gauloise.


Le Bresse Gauloise Club de France (BGCF), association qui compte plus d’une vingtaine d’adhérents éleveurs de Gauloise, et son président Denis Thomassin, ont fait de moi un passionné. C’est grâce à eux que j’ai pu apprendre sur la race Gauloise et également grâce aux concours avicoles (expositions) auxquels je participe et qui sont des lieux d’échanges et de rencontres, qui me permette d’évoluer dans mon élevage afin d’arriver à produire de très jolis sujets. Il est plus facile et plus efficace de connaître la race que l’on élève à plusieurs, que seul au fond de son jardin.

Cette association, composée de bénévoles peut à vous aussi vous apprendre sur l’histoire passée et à écrire de la Gauloise. A nous de rendre ses écrits des plus passionnants...


L’association m’a élu en juillet 2019, animateur du plan de sauvegarde de la race Gauloise. Cela signifie pour moi, la responsabilité et le devoir de faire pérenniser la communication entre nous tous passionnés....



Populations

Nous pourrions penser que les volailles n’attirent que les personnes habitant dans les milieux urbains, avec des activités professionnelles tournées vers l’agriculture. Sachez qu’il n’en est rien.


La Gauloise attire, il est vrai, les acteurs de la vie paysanne, mais il ne faut pas nous mettre dans des cases. Nous comptons parmi les détenteurs de la race : des maires, un vétérinaire, des assistantes maternelles, un conducteur de personne politique, des éleveurs de vaches, un éleveur d’Epagneul Breton, des professeurs des écoles, des fermes pédagogiques, des responsables de Gîtes, des producteurs de produits bio, un gestionnaire du patrimoine, des retraités, de jeunes étudiants....


Certes nous n’avons pas de parité en ce qui concerne les possédants de la race, puisque seules 8 femmes sont recensées sur 142, fin février.

Donc, 142 détenteurs de la race, j’insiste sur ses possédants car le recensement relève les données des personnes, qui possèdent des Gauloises à des fins de productivité, dans le but de vivre de leur activité, comme la ferme de la Ruchotte qui propose à leur table la dégustation de Gauloises issues de leur production et de leur sélection depuis plusieurs années. Également des personnes qui participent à des concours de beauté de la race, et qui ont des exigences qui se tournent vers l’excellence visuelle de la race, et les personnes qui réalisent un rêve de posséder un coq ou une poule Gauloise, afin d’embellir l’animation familiale.


Que ce soit pour la gastronomie, pour des concours de beauté, pour la préservation de la génétique de la race ou bien pour un plaisir personnel qui parfois, provient de souvenir d’enfance, nous participons tous à notre échelle à la préservation de cette race nationale.


Et je vous en remercie.



Communication

En novembre 2018, mes chiffres s’arrêtaient à 78 détenteurs de la race, un bon important est à observer. Un engouement soudain, ou une logique aux évènements tournés vers l’écologie ?


Les raisons, sont je pense multiples et peuvent être liées à une succession d’idées et d’outils de communication.

L’audiovisuel et internet...sont je pense, deux outils indispensables de communication pour les races à très faible effectifs, races ancestrales abandonnées par l’agriculture française. C’est bien grâce à eux, que l’on a pu être mis en contact.

Sans oublier la revue du BGCF, qui est écrit avec une grande métrise du sujet, de superbes articles sur la vie de l’association.


Le dynamisme qu’engendre la mise en place des pages Facebook du « Bresse Gauloise Club de France » et de « la Gauloise Saumon Doré » a permis de réduire les distances entre les intéressés.


En effet, alors que le siège de l’association se situe en Meurthe et Moselle (Battigny), les demandes ont été très importantes en Nouvelle Aquitaine. Beaucoup de demandes sont d’ailleurs restées sans suite, faute de ne pas pouvoir orienter les demandeurs vers des élevages de Gauloises plus proche de chez eux...


Voici quelques chiffres :

En considérant que l’on coupe la carte de la France en deux, telle la méridienne, sur 142 détenteurs de la race Gauloise recensés en février 2020, 51 sont situés dans l’Est de la France contre 91 dans l’ouest. Des chiffres qui vont en étonner plus d’un (ces chiffres évoluent fréquemment).

Mais si l’on parle des effectifs de coqs et de poules, les chiffres s’inversent. L’ouest compte près de 400 sujets alors que l’Est en compte plus de 470.

A ce jour, 233 coqs pour 651 poules sont recensés alors qu’en 2018, 151 coqs et 510 poules étaient recensés.

Evolution des Détenteurs : +154 %

Parmi ces personnes, certaines ne reproduiront jamais, mais j’ai bon espoir. Je vois immerger de

nouveaux grands passionnés de la race, qui à leur tour permettront la pérennisation de la Gauloise.

A noter que sur les 78 détenteurs 2018, 22 d’entre eux ne font plus parti de la liste de recensement. Ce qui fait 86 nouveaux sur la liste 2019.

Les effectifs de la race Gauloise sont quant à eux moins importants (proportionnellement), mais il faut prendre en compte que certaines personnes ne m’ont pas remonté leurs effectifs.

La gauloise en France

Sur le territoire national, les éleveurs possédants des Gauloises, sont de plus en plus nombreux, voici un échantillon de leurs localisations :

o 15 en Nouvelle Aquitaine o 11 dans le Grand Est o 12 en Occitanie o 10 dans les Hauts de France

Les échanges de l’année passée ont été bénéfiques sur la répartition de la race, qui était jusque-là concentrée dans le Nord-Est de la France.

J’ai pu observer que l’Ouest de la France ainsi que la Côte Méditerranéenne sont les régions où il y a un grand potentiel de développement de la race. De fortes demandes y ont été observées, malheureusement sans pouvoir apporter de vie à ses projets pour le moment.

Pourquoi, une telle évolution ?

Je ne pourrais qu’apporter une vision personnelle de la synthèse de ce recensement, qui peut provenir d’un très grand nombre de facteurs.

Toutes les années ne se ressemblent pas.

Il y a les effets sur l’insalubrité d’un élevage qui génèrent des problèmes de maladies ou d’invasions de parasites, mais aussi le changement de travail qui limite notre capacité à nous rendre parfaitement disponible pour notre élevage.

L’activité des nuisibles bien souvent nocturne, qui d’un seul passage, peuvent éradiquer des années de bienveillance, les canicules qui fragilisent ou qui viennent à bout des plus faibles, ou bien des intempéries qui rendent nos parcs humides, boueux et peuvent favoriser les problèmes de santé...

Il y a des années ou tout va bien et des années ou la réjouissance est moindre.

Il y a des années, les coqs naissent en plus grand nombre, ce qui n’arrangent pas toujours les éleveurs qui ont plus de facilité à vendre des poules bien souvent plus convoitées.

Il y a aussi l’innocence, de celui qui achète sans connaitre, et possède sans comprendre.

Bien-être animal

Un animal se doit de vivre dignement et de pouvoir s’épanouir. Je pense que la base du respect envers l’animal est un point très important qui privilégie tous les autres points. Pour qu’un animal puisse engendrer une descendance sur le long terme, il faut pouvoir lui offrir la chance de pouvoir survivre.

Pour ce qui est de la race Gauloise et comme pour de bons nombres d’animaux, l’espace de vie est un facteur de santé, tout comme l’alimentation qui se doit d’être diversifié. Il y a le rapport que l’on a avec ses animaux qui vous fuit ou qui exprime de l’affinité envers son soigneur son maître, son ami.

Prévoir des parcs adaptés, sécuriser contre la prédation et soigner les animaux sans trop de produits qui fragilisent leur rusticité. Chouchouter des Gauloises, c’est leurs donner le choix de dormir à la belle étoile, leur donner le choix entre l’herbe ou du grain, c’est leur donner une vie paisible ou les coqs ne se battent pas et ou les poules ne subissent pas les assauts de charmes répétitifs des coqs.

La Gauloise est rustique et ne demande qu’une attention particulière au début du printemps et au début de l’automne. Deux périodes ou les changements climatiques peuvent générer des faiblesses à surveiller. Également un animal en mue ou en ponte requiert une attention particulière, car une énergie importante est demandée au corps de l’animal.

Un poulailler en bonne santé prédit une reproduction de qualité, faut-il être prêt et posséder suffisamment de connaissances pour mener à bien les éclosions prévues...

Pour ne pas vous tromper, n’hésitez pas à faire appel à des personnes qui peuvent vous orienter et vous aider.

La Gauloise à son caractère et à des exigences qui, je pense sont à la fois simples et compliqués. Elle est rustique et a besoin d’espace (beaucoup d’espace).

Nous sommes pour la plupart en possession de plusieurs sujets apte à se reproduire et à produire des descendants de futurs Gaulois purs.

Je compte sur vous pour m’aider à rendre la race Gauloise plus disponible.

Que certains se rassurent, les coqs ne sont pas des fléaux de l’élevage amateur. J’ai pour ma part vendu 50 coqs en 2018 et près de 40 coqs en 2019.

Ce sont près de 100 personnes dispersées dans toutes la France et à l’étranger qui m’ont fait des demandes, que je n’ai pu satisfaire, j’aurai voulu avoir la possibilité d’aider ces gens. Vous pouvez vous aussi contribuer à rendre des gens heureux. Remontez-moi vos disponibilités.

Le coq Gaulois, de par son coloris est très attrayant pour l’embellissement d’un poulailler. Faut-il savoir aussi à quoi doit ressembler un coq Gaulois ? Vous pouvez aller sur la page Facebook « la Gauloise saumon doré », mais vous pouvez aussi d’un coup d’œil éliminer des détails qui ne trompe pas sur la qualité « type et coloris » d’un coq Gaulois.

Les yeux sont de couleur rouge-orangé, les oreillons doivent être le plus blanc possible (Même si en vieillissant le rouge à tendance à être de plus en plus envahissant). Également les tarses (ou pattes) sont de couleur ardoise (ou bleutée). Un coq trop petit ou trop gros peut également faire l’objet de discussion....il en est de même pour les poules.

Annonce : J’ai une commande de 20 poules pour une communauté de commune dans le Nord de la France, qui propose à ses concitoyens des volailles pour réduire les déchets alimentaires. Cette commande est pour le mois d’Avril 2021. Je suis à la recherche de 15 poules pour Novembre 2020 que je rachèterai 30 euros.

Coq Gaulois né au Liban (photo Prise par son Propriétaire « Toni »)

Le petit Plus

Je profite de ce compte-rendu, pour vous informer qu’un conservatoire du coq Gaulois est en cours de création, sur la commune de Méry Sur Seine (10). Ce lieu unique, permettra la préservation de toute la génétique de la race Gauloise afin de ne pas voir s’éteindre des lignées qui sont indispensables à la survie de la race. Je suis activement sur ce projet qui me tient à cœur et qui, j’en suis sûr, apportera un renouveau certain sur l’avenir de la race Gauloise.

Le travail de l’amélioration du coloris et de la masse y sera mis à l’honneur ainsi que la conformité du standard de la race.

Je vous tiendrai informé comme il se doit.

Je tiens en ma possession la liste des éleveurs et détenteurs de la race Gauloise, si vous avez besoin dans l’avenir de changer de coqs ou de poules, et donc de sang, n’hésitez pas à me contacter.

J’espère que vous avez apprécié la lecture de ces lignes qui se doit d’être pour l’an prochain encore plus positive. Merci à tous ceux qui me suive et qui m’encourage, merci au Bresse Gauloise Club de France pour sa confiance.

Bien Avicolement

Damien Vidart « Animateur du Plan de sauvegarde de la race Gauloise »

Coordonnées : Vidart Damien

2 route de Mesgrigny - 10170 Méry sur Seine Tel : 06.27.11.02.55 Mail : vidart.vs.gauloisedoree@hotmail.com Facebook : la Gauloise Saumon Doré Association : « le Bresse Gauloise Club de France »

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